Comment impliquer les jeunes, les chômeurs, les allocataires du RMI, bref les habitants, dans la vie sociale ?Elus locaux, travailleurs sociaux et médiateurs en tout genre se désespèrent de leur indifférence à l'intérêt général. N'est-ce pas plutôt les institutions qui étouffent la démocratie ? C'est la question posée par des élus, des professionnels de l'action sociale et des chercheurs dans le dernier numéro des Cahiers du DSU, « De la participation des habitants au débat public » , édité par le Centre de ressources et d'échanges pour le développement social et urbain Rhône-Alpes (1). Les intervenants y relatent leurs réflexions et leurs expériences pour trouver d'autres formes de dialogue avec la société. Selon eux, les jurys de citoyens, conseils de quartier ou de jeunes, conseils consultatifs des étrangers, seraient des nouveaux espaces publics d'expression permettant « d'approfondir la démocratie » ou de faire évoluer les administrations. Comment fonctionnent ces débats ? Quelle utilisation y est faite de la parole de « l'habitant lambda » ? Avec quelles conséquences sur les rôles des travailleurs sociaux et des élus ? Les textes cernent, à partir de nombreux exemples pratiques, les avantages et les mirages de la démocratie participative.
(1) Les Cahiers du DSU n° 26 - Disp. au Centre de ressources et d´échanges pour le développement social et urbain Rhône-Alpes : 4, rue de Narvik - BP 8054 - 69351 Lyon cedex 08 - Tél. 04 78 77 01 43 - 70 F.