« Souvent, en arrivant ici, les personnes âgées me disent : “Je choisis ma dernière demeure.” Comme si elles allaient au cimetière. Mais nous sommes une maison de vie !, s'exclamait Joël Defontaine, directeur de la résidence des Hautes-Bruyères à Bonsecours (Seine-Maritime), lors du XVe congrès de la Fnadepa (1) . Oui, ces personnes vont mourir chez nous. Pourtant, il faut affirmer haut et fort que chacune d'elles a le droit de vivre avec son âge. » Pas question, pour lui et son équipe, de se résigner à la mort sociale avant la mort biologique. Ils revendiquent, pour leurs résidents, la citoyenneté jusqu'au bout, quel que soit leur degré de dépendance. Pourquoi, par exemple, empêcher une personne pré-démente de déambuler seule ? Pour garantir sa sécurité ? Mais tant qu'elle peut prendre un r
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