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Politique de la ville : mise en œuvre du dispositif des « adultes-relais »

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10 000 postes d'adultes-relais vont être créés dans les quartiers relevant de la politique de la ville, pour assurer des missions de médiation sociale. C'est ce que rappelle une circulaire du 20 avril 2000, cosignée par le ministre délégué à la ville, Claude Bartolone, et la secrétaire d'Etat au budget, Florence Parly. Programmée lors du comité interministériel des villes réuni le 14 décembre dernier (1), la mise en œuvre de ce dispositif, annoncée par ailleurs par Claude Bartolone aux cours des assises nationales des missions locales et des permanences d'accueil, d'information et d'orientation (PAIO) (2), est donc aujourd'hui encadrée par un texte officiel.

Les missions des adultes-relais visent, globalement, à améliorer, dans les quartiers sensibles, les rapports sociaux dans les espaces publics ou entre les habitants et les services publics. Il s'agit, notamment, « d'informer et d'accompagner les habitants dans leurs démarches, d'établir des liens entre les parents et les services qui accueillent leur enfant, de faciliter le dialogue entre les générations, ainsi que d'accompagner et de renforcer la fonction parentale par le soutien aux initiatives prises envers ou par les parents... ».1 000 postes d'adultes-relais seront toutefois réservés pour des missions spécifiques dans le domaine des relations école-famille, en application du plan gouvernemental de lutte contre les violences (3).

Par ailleurs, les employeurs potentiels visés sont principalement les associations ayant une activité dans les quartiers et les équipements de proximité (associations d'habitants, de locataires ou régies de quartiers, précise-t-on dans l'entourage du ministre).

Les conditions d'accès à ces postes  (être âgé de préférence de plus de 30 ans, résider dans un territoire prioritaire de la politique de la ville ou bénéficiant d'un programme de prévention, être sans emploi ou dans une situation permettant d'être réellement disponible pour assurer la fonction) sont également détaillées. Le contrat de travail pourra être à temps partiel, dans la limite d'un mi-temps.

Pour la mise en œuvre de ce dispositif, l'Etat s'engage à assurer par avance le financement des postes aux associations dont les projets auront été validés par les préfets. Cette aide de l'Etat, d'un montant annuel de 95 010 F par poste de travail à temps plein, sera valable trois ans renouvelables.

(Circulaire du 20 avril 2000, à paraître au B.O.M.E. S.)
Notes

(1)  Voir ASH n° 2146 du 17-12-99.

(2)  Voir également ce numéro.

(3)  Voir ASH n° 2152 du 4-02-99.

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