Les modalités de mise en place d'équipes locales « emploi-insertion » dans les quartiers en difficulté, également annoncées par Claude Bartolone lors de l'inauguration des assises nationales des missions locales et des permanences d'accueil, d'information et d'orientation (PAIO) (voir ci-dessus), sont précisées dans une circulaire. Celle-ci donne suite aux décisions du comité interministériel des villes du 14 décembre dernier (1).
L'objectif général est de faciliter l'accès des habitants des quartiers prioritaires des contrats de ville à l'information sur l'emploi et la formation, aux services de l'ANPE et à l'ensemble des services publics compétents en matière d'emploi, d'insertion et de formation.
Chaque équipe sera composée d'un agent de l'ANPE, d'un opérateur de mission locale et de deux partenaires locaux (élu, entrepreneur...). A charge pour elle, au minimum, de contacter tous les jeunes de son ressort d'ici à la fin de l'année, afin de fixer des programmes d'action adaptés à leurs attentes.
L'ANPE doit dégager 150 postes pour la création de ces équipes en 2000. L'Etat s'engage, quant à lui, à apporter un appui exceptionnel, pendant trois ans, correspondant à 30 % du coût annuel, dans la limite de 300 000 F de subvention par an.
Les projets souhaitant bénéficier de cette aide devront parvenir à la délégation interministérielle à la ville avant le 31 août. Une priorité sera accordée à ceux qui reposent sur un diagnostic et des objectifs clairs, témoignent d'une réelle implication des partenaires, privilégient l'implantation d'équipes dans les sites où l'accès aux services de l'emploi fait défaut ou apportent un meilleur service aux populations concernées.
(1) Voir ASH n° 2146 du 17-12-99.