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Jacques Chirac prend ses marques en matière de politique familiale...

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Alors que Lionel Jospin a décidé de consacrer un portefeuille ministériel à la famille, confié à Ségolène Royal  (voir ci-dessus), Jacques Chirac a plaidé pour une politique familiale « ambitieuse », le 6 avril, au cours de l'inauguration des nouveaux locaux de la caisse d'allocations familiales de la Loire-Atlantique.

Pour le président de la République, la politique familiale ne doit pas « enfermer les femmes dans des choix définitifs » entre « activité professionnelle et temps familial ». Insistant sur la nécessité de favoriser leur retour au travail à l'issue du congé parental, Jacques Chirac a souhaité que cette question devienne « une priorité du dialogue social ». Il a suggéré d'instaurer, à la fin de l'allocation parentale d'éducation, un « contrat parental de libre choix » aidé par l'Etat, la caisse nationale des allocations familiales ou l'assurance chômage et assorti, s'il y a lieu, d'une période de formation.

A quelques mois de la conférence annuelle de la famille, qui doit notamment porter sur les modes de garde (1), le chef de l'Etat a appelé à imaginer des « mécanismes nouveaux de déduction fiscale » pour favoriser la garde à domicile des jeunes enfants. La création de crèches « devrait pouvoir faire l'objet de conventions entre les caisses d'allocations familiales et les entreprises ou groupements d'entreprises », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, « un congé de solidarité familiale permettrait aux personnes qui le souhaitent d'être plus présentes auprès des parents âgés ou d'enfants adolescents ».

Jacques Chirac a également mis en garde contre une utilisation des excédents de la branche famille de la sécurité sociale pour le financement des retraites (notamment pour abonder le fonds de réserve pour les retraites). Une disposition visant à garantir les recettes de la branche famille avait été prévue dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2000, mais le Conseil constitutionnel l'a invalidée (2).

Notes

(1)  Voir ASH n° 2141 du 12-11-99.

(2)  Voir ASH n° 2149 du 14-01-00.

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