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La CPAM de Paris s'engage à rattraper ses retards de remboursement

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« Les délais de traitement de remboursement subissent depuis plusieurs semaines un allongement anormal et constituent une gêne et un réel motif d'insatisfaction pour les assurés sociaux parisiens », a reconnu, le 10 avril, la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) de Paris (1).

1,08 million de feuilles de maladie étaient en souffrance le 31 mars dans les 50 centres de la capitale (2),  avec un retard de 15 jours en moyenne. Les disparités, cependant, sont fortes :quatre d'entre eux ont une quarantaine de jours à rattraper ; dans trois centres, le retard se limite à quatre jours. Pour remédier à la situation, la CPAM a annoncé que les centres seront fermés au public les jeudis 20 et 27 avril, ainsi que les 4, 11, et 18 mai, pour traiter tous ces dossiers. Elle précise que l'accueil téléphonique ne sera pas assuré non plus ces jours-là. Par ailleurs, elle est en train de renforcer son personnel grâce à une centaine d'embauches (en majorité des emplois- jeunes). Par ces mesures, la caisse parisienne entend « résorber plus de la moitié des dossiers actuellement en instance » et « ramener l'ensemble des centres au même niveau, à savoir un délai moyen d'instance de huit jours dans le traitement des dossiers, pour la fin juin  ».

Ce retard s'accumule depuis sept ou huit mois et met dans une situation particulièrement difficile les patients les plus modestes ou qui sont en traitement régulier, ainsi que les salariés en arrêt de travail ou en congé maternité, dont les revenus sont versés par la sécurité sociale. Il s'explique par la mise en place laborieuse de la carte Vitale, les ajustements informatiques liés au passage à l'an 2000, l'épidémie de grippe de cet hiver et surtout, l'entrée en vigueur de la CMU, début janvier (3), sans renfort suffisant de personnel dans les caisses.

Notes

(1)  CPAM de Paris : 21, rue Georges-Auric - 75948 Paris cedex 19 - Tél. 01 53 38 70 00.

(2)  Le nombre de dossiers non traités était, fin mars, de 11,44 millions dans toute la France, selon la CNAM. Un « stock », précise-t-elle, qui a déjà été réduit de 25 % entre le 24 février et le 30 mars. Voir ASH n° 2157 du 10-03-00.

(3)  Voir ASH n° 2150 du 21-01-00.

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