« La cagnotte fiscale et l'amélioration de la situation économique doivent aussi permettre aux associations de remplir leur mission avec une efficacité accrue », notamment auprès des personnes sortant des hôpitaux psychiatriques, des familles expulsées, des étrangers demandeurs d'asile, des SDF, a écrit la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS) (1) au Premier ministre, le 10 avril.
« Si la loi “exclusions” de juillet 1998 a renforcé et étendu les dispositifs mis en place par les associations », les budgets attribués « ne sont pas suffisants pour assurer leur mise en œuvre », dénonce la fédération.
Elle réclame donc « une majoration conséquente » des financements des centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) dans le collectif budgétaire actuellement en préparation : les CHRS ont besoin d'un milliard et demi de francs pour créer les 15 000 places nécessaires, estime la FNARS. Par ailleurs, elle demande « un nouveau programme triennal » pour « intégrer une nouvelle fraction des dispositifs d'urgence, développer l'accueil familial, promouvoir les activités d'insertion et d'accompagnement ».
(1) FNARS : 76, rue du Faubourg-Saint-Denis - 75010 Paris - Tél. 01 48 01 82 00.