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Premier bilan des expériences de police de proximité

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Alors que Jean-Pierre Chevènement se félicitait, lors des assises nationales de la police de proximité, le 30 mars, des expérimentations menées depuis un an dans une soixantaine de sites pour améliorer l'accueil dans les services de police et le contact avec la police, un rapport de l'inspection générale de la police nationale (IGPN) en pointe les insuffisances (1).

Les expériences de police de proximité souffrent d'un déficit de communication, relève l'IGPN. La majorité des personnels « ne s'est pas encore appropriée la doctrine de la police de proximité, souvent vécue comme une simple amélioration de l'îlotage traditionnel ». Ce qui traduit un «  véritable blocage culturel  ». Le contact avec la population «  s'est dans l'ensemble amélioré mais plus pour des raisons quantitatives que qualitatives ». En fait, la communication avec le public «  n'est pas encore au point » et les principaux partenaires «  se sont impliqués inégalement dans l'expérience  ». L'encadrement des adjoints de sécurité (2), emplois-jeunes qui constituent 50 % de la police de proximité, est «  insuffisant  ». De plus «  des incertitudes pèsent sur cette ressource à partir de 2002 ». Après avoir posé les conditions pour généraliser les expérimentations - en trois phases successives d'ici à 2002 -, l'IGPN conclut que « la police de proximité sera ce que les personnels en feront ».

Notes

(1)  Rapport d'évaluation de la police de proximité - IGPN - Mars 2000 - Site Internet www.interieur.gouv.fr

(2)  Voir ASH n° 2138 du 22-10-99.

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