La première réunion du groupe de travail patronat-syndicats sur « l'indemnisation, la formation et le retour à l'emploi » s'est tenue le 4 avril. Elle a été l'occasion, pour le MEDEF, de préciser les contours du contrat d'aide au retour à l'emploi (CARE) qu'il préconise dans le cadre de la renégociation de l'assurance chômage (1).
Le CARE prévoit un bilan de compétences pour toute personne privée de son emploi, permettant de lui proposer une ou plusieurs offres d'emploi ou de formation adaptées à ses connaissances. Le demandeur d'emploi qui refuserait une offre correspondant à ses compétences validées démontrerait que sa recherche d'emploi « n'est pas réelle et sérieuse ». Ce qui justifierait, selon le document de travail du MEDEF, « un ajustement du montant de ses allocations ». Et c'est là le principal point d'achoppement. Certes, hormis la CGT qui rejette catégoriquement le projet du MEDEF, les syndicats ne sont pas opposés à une dynamisation de la recherche d'emploi. Mais pas question pour eux de s'ériger en « gendarmes ».
(1) Voir ASH n° 2159 du 24-03-00.