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Un rapport sur l'état de santé des jeunes en Europe

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La Commission européenne vient de publier un rapport sur la santé des jeunes (de 15 à 24 ans) dans toute l'Union européenne (1). Si leur état de santé s'améliore globalement, les différences, à l'intérieur des Etats membres et entre pays, se creusent, pour des raisons économiques, sociales et culturelles, notent les auteurs. Et cette tendance devrait se poursuivre. La proportion de jeunes est plus élevée dans le groupe à faibles revenus que dans le reste de la population. Et plus d'un jeune sur deux en Europe vit dans un ménage qui éprouve des difficultés à équilibrer son budget. De plus, les services de santé préventifs manquent  : les adolescents font ainsi rarement l'objet d'un examen systématique en milieu scolaire.

Le rapport relève l'augmentation constante de certaines affections chroniques, comme l'asthme, les allergies, le diabète - cette dernière maladie affichant une croissance de 3 % par an. La progression de l'obésité, en particulier, est « alarmante ». Les troubles mentaux sont également importants, mais leur connaissance reste très parcellaire. Les experts estiment qu'environ un jeune sur six ou sur cinq est atteint. Près de 4 % des 12-17 ans et 9 % des 18-24 ans ont connu une dépression nerveuse. Anorexie nerveuse et boulimie touchent autour de 3 % d'adolescents, essentiellement des filles. Le suicide est d'ailleurs une cause importante de décès pour les jeunes (un décès sur dix, en majorité des filles), après les accidents de circulation (quatre décès sur dix, essentiellement des garçons).

Sur la toxicomanie, le rapport reprend certaines données publiées par l'Observatoire européen des drogues et toxicomanies (2) constatant la tendance à la consommation régulière à un âge plus précoce. Environ un cinquième des jeunes de 15 ans fument ainsi quotidiennement, et ce nombre s'accroît parmi les adolescents plus âgés. La consommation d'alcool suit la même tendance (20 % à 50 % des jeunes boivent régulièrement de la bière, surtout dans le nord de l'Europe), et apparaît un phénomène « préoccupant »  : la recherche de l'ébriété. Quant à l'usage de drogues, il s'est diversifié (solvants et tranquillisants surtout). L'héroïne reste toutefois « la menace majeure pour la santé » (2 % des jeunes touchés).

Notes

(1)  Disponible sur Internet : europa.eu.int/geninfo/whatsnew.htm

(2)  Voir ASH n° 2144 du 3-12-99.

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