De leur côté, l'ANPE et l'administration pénitentiaire font part, dans un communiqué commun du 21 mars, de la signature d'une convention datant de juillet dernier. Son objectif : renforcer leur coopération afin d'améliorer les chances de réinsertion professionnelle des détenus et « diminuer les risques de récidive ”.
Les deux signataires ont décidé d'augmenter le nombre de postes financés par l'ANPE et l'administration pénitentiaire, l'effectif des conseillers ANPE travaillant en milieu carcéral ayant « presque triplé ». Au total, aujourd'hui, « plus de 62 postes équivalents temps plein » de conseillers sont pourvus pour aider les détenus à faire le point sur leur situation et à mettre en place un plan d'actions.
Concrètement, 30 000 détenus devraient bénéficier cette année, « trois mois avant leur libération », d'un entretien professionnel avec un conseiller ANPE. Les anciens détenus peuvent accéder au programme dénommé « nouveau départ », mis en œuvre par l'Agence dans le cadre du plan national d'action pour l'emploi. L'accroissement de ses moyens permet aussi à l'ANPE d'apporter un soutien technique aux services pénitentiaires d'insertion et de probation, en particulier dans les domaines de l'information professionnelle et du montage de projets sur la recherche d'emploi ou l'orientation professionnelle.
Des conventions régionales déclineront l'accord national