Le mot d'ordre de grève pour le 9 mars, lancé par le syndicat national des personnels de l'éducation surveillée (SNPES-PJJ-FSU) (1), a été suivi par environ 40 % des personnels de la protection judiciaire de la jeunesse, toutes catégories confondues, selon cette organisation. Celle-ci relève un taux de grévistes particulièrement important (au moins 60 %) chez les éducateurs. Le SNPES-PJJ-FSU a été reçu par la directrice de la PJJ. Laquelle « a pris la mesure du mécontentement des personnels. Mais rien n'a bougé sur le fond », regrette Françoise Laroche, secrétaire générale du syndicat, qui envisage d'autres actions dans les prochaines semaines. Le syndicat de la protection judiciaire (SPJJ-FEN-UNSA), quant à lui, ne se joint pas à ce mouvement, ne partageant pas l'appréciation du SNPES sur l'orientation « sécuritaire » imposée par l'administration centrale à la PJJ.
(1) Voir ASH n° 2157 du 10-03-00.