Trois établissements pénitentiaires ont été choisis par le ministère de la Justice pour expérimenter des « unités de visite familiale ». Le dispositif, plus connu sous le nom de « parloir sexuel » mais élargi afin de prendre en compte toutes les données de la vie familiale, sera ouvert au conjoint ou concubin, aux enfants et parents. Il sera réservé aux détenus ne bénéficiant pas de permissions de sortir. Selon le ministère, des installations seront construites d'ici à 18 mois, dans le centre pénitentiaire de Rennes et les maisons d'arrêt de Saint-Martin-de-Ré et de Poissy.
Cette initiative avait été étudiée par un groupe de travail du ministère de la Justice en 1995. Elle avait fait l'objet plus récemment de demandes répétées de la part d'associations de défense des droits des détenus.