Le syndicat national des personnels de l'éducation surveillée (SNPES-PJJ-FSU) (1) appelait à la grève, le 9 mars, les personnels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) pour protester contre l' « orientation sécuritaire » imposée, « depuis plusieurs mois », par l'administration centrale de la PJJ. Celle-ci « multiplie les actes autoritaires tels que la transformation de certains foyers en centres de placements immédiats (CPI) », dénonce le syndicat, qui a marqué, de nouveau, son opposition à la création de ses structures (2). Alors même qu'une cinquantaine d'entre elles doivent être créées, en France, en vertu d'une décision prise lors du Conseil de sécurité intérieure, en janvier 1999.
Les CPI n'étaient pas le seul motif de la manifestation : le syndicat entendait également s'élever contre la politique de gestion du personnel de l'administration centrale, qui « refuse d'ouvrir toute discussion sur la nécessaire revalorisation de l'ensemble des statuts de la PJJ ».
(1) SNPES-PJJ-FSU : 54, rue de l'Arbre-Sec - 75001 Paris - Tél. 01 42 60 11 49.
(2) Voir ASH n° 2119 du 14-05-99.