Recevoir la newsletter

Droit d'origine : la parole des acteurs

Article réservé aux abonnés

 Alors que se profile la réforme du code de la famille, la question du droit d'origine reste une question complexe. Plus qu'à des difficultés juridiques, elle se heurte à des pratiques sociales fortement ancrées, «  à commencer par l'appellation “accouchement sous X” qui ne trouve son fondement que dans l'usage, jamais dans les textes », défend Claude Sageot, président de l'association Droit des pupilles de l'Etat et des adoptés à leurs origines (DPEAO). A la suite des nombreux débats et publications sur la question, cet ouvrage collectif tente donc de mêler les témoignages d'enfants abandonnés, de mères abandonnantes, de pères et d'adoptants à des analyses plus théoriques sur «  la dépossession d'identité que représente la perte organisée des origines d'un individu ». Un livre engagé, qui met à nouveau en évidence les conséquences inhumaines de certaines pratiques et l'extrême confusion qui règne sur le sujet. Passant au crible les idées avancées par certains, Claude Sageot juge notamment nécessaire que l'adoption, y compris plénière, ne se fasse plus dans l'ignorance de l'identité d'origine des adoptés. Autre suggestion, défendue par le pédopsychiatre Jean-Marie Delassus : substituer à l'accouchement sous X un « accouchement protégé », qui permettrait de respecter la liberté des mères tout en leur donnant les moyens réels de leur décision. Et sans priver l'enfant de la connaissance de ses origines. I.S. Droit d'origine : la parole des acteurs - Sous la direction de Claude Sageot - Ed. L'Harmattan - 130 F.

Lectures du Mois

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur