La mise en œuvre de la réduction du temps de travail suscite une colère toujours grandissante. Après la journée d'action du 11 janvier de la CFDT Santé-sociaux et la mobilisation des employeurs adhérant au Syndicat national des associations pour la sauvegarde de l'enfant à l'adulte (1), l'Union fédérale de l'action sociale-CGT dénonce la « situation illisible » des établissements et structures du fait des dysfonctionnements et incohérences dans l'agrément des accords locaux.
Elle s'insurge notamment contre les disparités entre les salariés qu'engendre le flou actuel de la mise en œuvre de la RTT dans le secteur. Et fait état du mécontentement des personnels des établissements publics, dont les négociations viennent tout juste de commencer. « Dans l'état actuel des diverses situations, nous ne serons pas en mesure de répondre au mieux à la mission de service public envers les populations dont nous avons la charge », s'alarme le syndicat, qui réclame l'obtention de budgets permettant d'améliorer les conditions de travail et la qualité des prestations.
Exigeant « une réponse claire » du ministère de l'Emploi et de la Solidarité, il appelle à la grève, le 28 janvier, jour de la manifestation du service public hospitalier.
(1) Voir ASH n° 2149 du 14-01-00.