Parallèlement à ces mesures fiscales et sociales, le plan gouvernemental comprend un volet destiné à faire face aux besoins en main d'œuvre dans certaines professions du fait des conséquences des intempéries, notamment dans la filière bois.
Elaboré par le ministère de l'Emploi et de la Solidarité, l'ANPE et l'AFPA, en liaison avec le ministère de l'Agriculture et les branches professionnelles, le programme poursuit un double objectif : d'une part, mobiliser les compétences pour répondre rapidement aux besoins déjà identifiés ; d'autre part, construire des parcours de formation et de qualification pour permettre au plus grand nombre de demandeurs d'emploi de bénéficier des postes qui vont être créés.
Concrètement, l'ANPE a d'ores et déjà identifié près de 5 500 demandeurs d'emploi possédant les qualifications pour les métiers du bois (bûcherons, conducteurs d'engins forestiers…) (1). Afin d'encourager leur mobilité, le ministère de l'Emploi et de la Solidarité a annoncé la mise en place d'un fonds d'aide (financement des frais de déplacement par l'ANPE). Le recrutement et l'accompagnement des demandeurs d'emploi se feront dans le cadre de stages d'accès à l'entreprise (SAE), avec un volet formation plus ou moins important selon leurs profils, suivis de contrats à durée déterminée ou indéterminée selon les situations. Au-delà de l'urgence, le reboisement donnera lieu à des contrats de qualification (jeunes ou adultes).
De son côté, et toujours pour le secteur forestier, l'AFPA devrait organiser, notamment, des chantiers écoles, en partenariat avec d'autres organismes de formation. Dans le secteur du bâtiment, l'AFPA, en particulier, appuiera aussi l'ANPE pour l'évaluation des compétences et le montage d'actions de formations courtes.
(1) Elargi à d'autres métiers (jardinage, agriculture...), ce chiffre doit être porté à environ 40 000.