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Seulement cinq contrats de ville signés au 1er janvier 2000

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Léger retard au démarrage pour les contrats de ville « nouvelle génération », couvrant la période 2000-2006 (1). A ce jour, seuls cinq ont été conclus (Poitiers, Saint-Dizier, Bergerac, Périgueux et Bayonne) sur les 250 prévus, a indiqué la délégation interministérielle à la ville (DIV), le 5 janvier. Les autres, en cours d'élaboration, devraient être signés dans le courant du premier trimestre 2000. Un décalage par rapport au calendrier initial qui s'explique, notamment, par le fait que les partenaires ont souvent préféré attendre la signature des contrats de plan Etat-région ou des nouveaux contrats d'agglomération, institués par la loi Chevènement sur l'intercommunalité (2).

D'ores et déjà, note-t-on à la DIV, la phase d'élaboration permet de constater que le regroupement de communes progresse, entraînant dans certaines régions une baisse du nombre de contrats de ville. Ainsi, en Ile-de-France, ils passent de 60 à une quarantaine. En outre, Claude Brévan, déléguée interministérielle, souligne la « forte implication des régions et des départements », ainsi que la «  mobilisation plus grande des services de l'Etat  », en comparaison avec la précédente génération. Autre tendance, l'émergence de certains volets auparavant quelque peu en retrait dans les contrats de ville, comme l'intégration, l'emploi ou encore la santé.

Pour définir les enveloppes accordées par l'Etat à chaque région, un indice synthétique a été utilisé, prenant en compte les allocataires du revenu minimum d'insertion, le montant de la dotation de solidarité urbaine et la population en zone urbaine sensible. Sur ces critères, l'Ile-de-France se voit allouer 2,1 milliards de francs, le Nord-Pas-de-Calais et Rhône-Alpes 1 milliard chacun. A l'autre extrémité du tableau, figurent la Corse (45 millions) et le Limousin (50 millions). Au total, 8,9 milliards seront consacrés, sur sept ans, aux contrats de ville, par le ministère de la Ville.

L'évaluation, enfin, devrait être renforcée. « On a beaucoup évalué les méthodes et les moyens, mais pas beaucoup les résultats », a regretté Claude Brévan. Ainsi, aux bilans locaux, aussi complets que possible sur les plans qualitatif et quantitatif, s'ajouteront des évaluations nationales sur des thèmes précis. Parmi les sujets déjà arrêtés : l'intercommunalité et son influence sur la gestion des difficultés urbaines, l'action culturelle et éducative, la gestion urbaine de proximité et la politique de l'habitat. Ces études, fondées sur l'observation de quelques sites représentatifs et menées par des équipes de recherche universitaires avec le concours des administrations concernées, débuteront dès le début de la mise en œuvre des contrats.

Notes

(1)  Voir ASH n° 2096 du 4-12-98 et n° 2103 du 22-01-99.

(2)  Voir ASH n° 2126 du 2-07-99.

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