Lors de ses assises nationales, les 20 et 21 décembre, l'Union nationale des associations gestionnaires de foyers de travailleurs migrants, de résidences sociales (Unafo) (1) a présenté une vingtaine de propositions pour l'avenir de ces structures. Trois d'entre elles, particulièrement, ont été mises en avant. En premier lieu, la nécessaire intégration des foyers dans les politiques locales d'habitat, grâce à l'élaboration de conventions d'objectifs pluri-partenariales (liant, par exemple, les associations gestionnaires aux préfectures ou aux représentants de l'Etat, au fonds d'action sociale, aux mairies, aux conseils généraux, aux bailleurs sociaux...) et pluri-annuelles. Ces accords porteraient, notamment, sur la mise en œuvre de projets d'accompagnement social et sur leur financement.
Autre axe à privilégier, la garantie de l'accès aux droits des résidents, fréquemment rendu difficile « en raison de leur nationalité, de leur parcours professionnel, de leur santé ou de leur mode de vie (navette, vie en foyer, habitat insalubre) », souligne l'Unafo (2). Laquelle suggère la création d'une instance de concertation nationale avec les pouvoirs publics et les organismes de sécurité sociale. Enfin, « les opérations de réhabilitation se traduisent souvent par un renchérissement conséquent du montant des redevances », qui, non couvert totalement par les aides au logement, entraîne une augmentation des impayés, déplore l'Unafo. Et celle-ci souhaite « approfondir » avec les pouvoirs publics les conditions financières des réhabilitations et de solvabilisation des résidents.
(1) L'Unafo regroupe 35 organismes, 661 foyers et 120 000 lits - Unafo : 13, rue Brochant - 75017 Paris - Tél. 01 46 27 23 99.
(2) Voir sur cette question ASH n° 2125 du 25-06-99.