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Mobilisation pour une refonte de l'assurance chômage

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Alors qu'elles réclamaient l'organisation d'une table ronde pour réfléchir à un système mettant fin à la séparation entre l'indemnisation du chômage et les prestations de solidarité (1), les associations de chômeurs ont accueilli la prorogation de la convention Unedic (2) comme une nouvelle illustration de l'indifférence du gouvernement à leur égard. Même si la gestion de l'Unedic relève du paritarisme, «  le gouvernement doit intervenir en prenant des décisions politiques plus courageuses  », faisait notamment valoir l'APEIS, le 20 décembre.

« Il nous semble impensable que vous [Martine Aubry] restiez absente d'un débat porté par le mouvement social et déjà devenu public  », soulignent de leur côté, le 3 janvier, dans une lettre ouverte à la ministre de l'Emploi et de la Solidarité, François Desanti, secrétaire général de la CGT-chômeurs (3) et Aline Pailler, ex-députée européenne (PCF). Réclamant l'institutionnalisation du versement annuel de la prime de Noël et son extension à l'ensemble de la population privée d'emploi, ils interpellent le gouvernement sur la nécessité d'une réforme des dispositifs d'indemnisation «  désuets, injustes et inefficaces » . Ce qu'ils analysent d'ailleurs dans leur appel « pour un Grenelle de l'assurance chômage » lancé mi-novembre. Signé par une vingtaine de personnes, ce texte demande aux pouvoirs publics de réunir d'urgence les employeurs, les syndicats, les associations de chômeurs pour reconstruire «  un solide système de protection sociale dont l'essentiel du financement doit reposer sur les richesses créées à l'entreprise, ce qui n'exonère en rien l'Etat sur ses responsabilités en la matière  ». Réclamant également «  une indemnisation décente, et non minimum » de la privation d'emploi, l'appel dénonce « les paradoxes  » des différents dispositifs d'indemnisation qui favorisent l'extension de la pauvreté et le développement de l'emploi précaire. Le 4 janvier, les deux initiateurs organisaient une table ronde sur ce texte avec des représentants du monde politique, syndical et associatif.

Notes

(1)  Voir ASH n° 2146 du 17-12-99.

(2)  Voir ASH n° 2147 bis du 31-12-99.

(3)  CGT-chômeurs : 263, rue de Paris - 93516 Montreuil cedex - Tél. 01 48 18 85 44.

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