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La prévention et la répression de la violence urbaine en fin d'année

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Depuis trois ou quatre ans, la période des fêtes est propice aux actes de violences urbaines. Aussi la ministre de la Justice précise-t-elle, comme elle l'avait fait en décembre 1998 (1), les réponses judiciaires à apporter aux infractions susceptibles de survenir lors des festivités du passage à l'an 2000.

En premier lieu, Elisabeth Guigou insiste sur le renforcement de l'information anticipée des parquets concernant les événements à même de générer des actes de violences urbaines. Les parquets devront, notamment, se rapprocher de l'autorité administrative locale, afin d'être informés de la nature des risques mesurés à l'occasion de chaque grande manifestation, « en particulier dans les ressorts régulièrement ou récemment exposés aux phénomènes de violences urbaines (par exemple, Strasbourg, Rouen, Amiens, Grigny, Saint-Etienne, Lyon et sa région, Toulouse, Nantes)  ».

Ensuite, la ministre rappelle que la réponse judiciaire doit être « rapide et proportionnée ». Elle confirme, en outre, les principes édictés par ses circulaires de décembre 1998 et d'octobre dernier (2) sur le traitement en temps réel des infractions, l'information complète et immédiate des victimes, ainsi que sur la prise en compte de l'appartenance des jeunes à des bandes organisées.

(Circulaire crim-AP n° 95-930-B2 du 15 décembre 1999, à paraître au B.O.M.J.)
Notes

(1)  Voir ASH n° 2102 du 15-01-99.

(2)  Voir ASH n° 2145 du 10-12-99.

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