Alors que les syndicats d'employeurs doivent rencontrer de nouveau la DAS, le 14 janvier, à propos de l'avenant cadres conclu dans la convention collective de 1966 (1), les cadres, de leur côté, poursuivent leur mobilisation. Et le 21 décembre, à l'initiative de la coordination régionale normande (2), est née la coordination nationale avenant 265 (3).
Objectif : faire état de « l'exaspération » des professionnels et obtenir « l'application immédiate et complète de l'avenant pour l'ensemble des cadres sans exception ». En effet, s'ils sont prêts à accepter le principe d'un étalement dans le temps des dispositions, les responsables exigent des garanties financières afin que tous les cadres soient bien reclassés en 2001. C'est d'ailleurs ce message qu'ils entendent faire passer aux employeurs auprès desquels ils comptent bien être reçus.
Décidés à « rester mobilisés jusqu'à l'application immédiate » de l'avenant, ils s'associent, dès à présent, à la manifestation nationale du 27 janvier, organisée à Paris par la CFE-CGC. Bénéficiant du soutien de l'ADC, de l'Andesi et des associations départementales des directeurs et cadres du secteur, la coordination se dit même prête, au cas « où elle ne serait pas entendue », à mener des actions susceptibles de gêner le fonctionnement des établissements et services. Par exemple, l'arrêt de la mise en place de la réduction du temps de travail dont la mise en œuvre... « interdirait le financement de l'avenant ». Elle entend faire monter la pression d'ici le 5 février, date limite à laquelle le gouvernement doit répondre au recours gracieux formé par la fédération des employeurs, la CFE-CGC et la Fédération de la santé et de l'action sociale CGT.
(1) Voir ASH n° 2147 du 24-12-99.
(2) Voir ASH n° 2141 du 12-11-99.
(3) Coordinateur national - Jean-Marie Durand - ADAPEI 14 : 8, rue Charles-Léandre - BP 6001 - 14061 Caen cedex - Tél. 02 31 86 10 50.