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...Jean-Marie Lesaffre, sur la création du Snaless

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Le Syndicat national des associations laïques employeurs du secteur sanitaire, social, médico-éducatif et médico-social (Snaless) a vu le jour le 1er décembre (1). Présentation de ce nouveau syndicat d'employeurs par son président, Jean-Marie Lesaffre, par ailleurs secrétaire général de l'Association laïque pour l'éducation et la formation professionnelle des adolescents (Alefpa).

Quel est l'objet de ce nouveau syndicat d'employeurs ? - ll a vocation à regrouper l'ensemble des associations ou organismes laïques gestionnaires d'établissements ou de services dans le secteur sanitaire, social, médico-éducatif et médico-social, de façon à les représenter et à défendre leurs intérêts en leur qualité d'employeurs. Nous espérons atteindre, à terme, le nombre de 10 000 associations adhérentes. Pourquoi l'affirmation de cette identité laïque ? - Soyons clair : nous ne montons pas ce syndicat contre qui que ce soit. Mais nous avons ressenti le besoin de nous retrouver ensemble, pour défendre nos idées, nos valeurs. Nous appartenons tous à la même mouvance, très liée à l'Education nationale. Et nous avons un point de vue à faire valoir sur l'intégration des enfants, des adolescents ou des adultes dans la société

- quelles que soient la nature et la gravité de leurs difficultés ou handicaps. Intégration fondée sur le respect des droits de l'Homme et des principes humanistes.

Pourquoi le créer maintenant ? - Nous avons toujours eu la volonté de regrouper les organisations de notre mouvance laïque. Déjà, dans les années 80, nous avons créé le Syndicat national des associations gestionnaires des communautés éducatives (SNAGCE), qui rassemblait- jusqu'à sa dissolution liée à la création du Snaless - certains employeurs du médico-social, du social et du sanitaire. Mais il n'a jamais eu la dimension espérée car toutes les fédérations n'ont pas adhéré. On peut trouver plusieurs raisons à cela. D'abord, les associations prônaient la nationalisation de leurs établissements ; et puis subsistaient, non pas des « querelles de chapelle », mais, au moins, des appréciations divergentes sur certains sujets. Jusqu'à récemment, donc, nos associations ne percevaient pas la nécessité de regrouper leurs forces dans un syndicat d'employeurs. Mais les 35 heures ont permis une prise de conscience, car les organisations de notre mouvance ne se sont pas vraiment reconnues dans les négociations. Le SNAGCE, que je présidais, n'était pas présent dans les discussions. Par deux fois,  nous avons rencontré l'Unifed (2), sans résultat. Nous nous sommes alors constitués en un syndicat plus large, afin de mieux assurer notre rôle d'employeur. Quels sont les principaux chantiers qui attendent le Snaless ? - Nous sommes à l'aube de mutations importantes, en matière de temps de travail, de formation... Le Snaless ne restera pas à l'écart des grands enjeux auxquels sont confrontés tous les syndicats d'employeurs. Et il n'exclut aucun secteur d'intervention, ni le champ conventionnel ni celui de la formation professionnelle. Propos recueillis par Céline Gargoly

Notes

(1)  Il regroupe à ce jour l'Association pour adultes et jeunes handicapés (APAJH), la Fédération des pupilles de l'enseignement public (PEP), l'Alefpa, Jeunesse au plein air (JPA) et l'Entraide universitaire. Snaless - Siège administratif : 21 bis, rue du Chemin-Vert - 75011 Paris - Tél. 01 48 07 25 88. Voir ASH n° 2144 du 3-12-99.

(2)  Chambre patronale du secteur sanitaire, médico-social et social privé à but non lucratif, qui réunit divers syndicats d'employeurs : FEHAP, Snapei, Snasea, SOP, Centres de lutte contre le cancer, Croix-Rouge.

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