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Pilule du lendemain : réactions partagées

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Le Collectif national pour les droits des femmes (1) et le Conseil national des associations familiales laïques (CNAFAL) se félicitent de la prescription de la « pilule du len-demain »  dans le cadre scolaire (2). Cette mesure traduit « une volonté d'aide aux jeunes filles en difficulté et ce, quel que soit leur environnement social et affectif » afin de  « réduire le nombre d'IVG dans cette population ». Mais sa mise en œuvre suppose que l'on puisse compter sur une infirmière par établissement et sur une réelle information à la contraception « pour encadrer le geste d'urgence », souligne l'organisation. De plus, elle n'évite pas la nécessaire réflexion sur « le développement et la visibilité des centres de planification familiale ».

Un avis que ne partage pas l'Union nationale des associations familiales (3) qui juge cette décision « en contradiction absolue » avec la volonté affichée du gouvernement de soutenir les parents dans leur rôle de premier éducateur. Cette mesure, ajoute-t-elle, anticipe le travail de réflexion sur l'IVG et sa prévention avec les associations, annoncé par Martine Aubry. En outre, ajoute Familles rurales (4), elle n'est pas applicable en milieu rural « où de nombreux collèges ne disposent pas d'infirmière scolaire ».

Notes

(1)  c/o CADAC : 21 ter, rue Voltaire - 75011 Paris -Tél. 01 43 56 36 48.

(2)  Voir ASH n° 2144 du 3-12-99.

(3)  UNAF : 28, place Saint-Georges - 75009 Paris -Tél. 01 49 95 36 00.

(4)  Familles rurales : 7, cité d'Antin - 75009 Paris - Tél. 01 44 91 88 88.

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