Le président de la République a souhaité, lors d'un colloque organisé par l'Académie de médecine, le 23 novembre, que le Parlement « soit très rapidement saisi des propositions du gouvernement », afin qu'il réexamine « sans tarder » les lois de bioéthique de 1994. Le Conseil d'Etat a été chargé, par le Premier ministre, d'un rapport sur ce sujet, dont le contenu devrait être présenté prochainement.
Evoquant l'assistance médicale à la procréation, Jacques Chirac émet le vœu qu'elle reste réservée « aux couple stables qui rencontrent des problèmes de stérilité ». Concernant le maintien de l'anonymat des donneurs, « on peut se demander si la règle du secret est compatible avec l'épanouissement ultérieur de l'enfant ».
Par ailleurs, se prononçant contre l'euthanasie, il a estimé que le rôle du médecin, « c'est de défendre la vie ». La loi votée récemment par le Parlement en matière de soins palliatifs (1) constitue, à cet égard, « la vraie réponse à la souffrance de malades confrontés à l'évolution d'un mal incurable, et aussi à l'angoisse de leur famille ».
(1) Voir ASH n° 2122 du 4-06-99.