Reçu le 22 novembre par Dominique Gillot, secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale, le Collectif solidarité Paris (1) a demandé la mise en place d'une « véritable politique d'hébergement et d'accompagnement » des personnes sans domicile fixe. Tout en se félicitant que les 400 places qui faisaient défaut, depuis la fin du printemps, dans le dispositif d'accueil d'urgence parisien (2) aient été trouvées, les associations regrettent qu' « aucun véritable programme de lutte suffisant contre l'inacceptable - vivre et survivre dans la rue - n' [ait] vu le jour ». Elles souhaitent donc que les dispositifs soient repensés « durablement et non avec des moyens de crise » , que les centres d'accueil et d'hébergement soient humanisés. Et que les moyens, tant en personnels que financiers, nécessaires à l'accompagnement des publics vers leur réinsertion soient « accrus, pérennisés et donnés en temps voulu ».
(1) Qui regroupe la plupart des associations de la capitale pratiquant l'hébergement d'urgence, parmi lesquelles l'Armée du Salut, le Centre d'action sociale protestant, les Cités du secours catholique, Emmaüs. Contact : La Mie de pain : 18, rue Charles-Fourier - 75013 Paris - Tél. 01 45 89 43 11.
(2) Voir ASH n° 2129 du 20-08-99 et n° 2136 du 8-10-99.