Dominique Gillot, secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale, a communiqué, mi-novembre, aux associations représentant les personnes sourdes, le contenu des premières mesures retenues à la suite des trois groupes de travail « sur l'amélioration de la vie des personnes sourdes » (1). Parmi les axes prioritaires :
renforcer la connaissance et l'information, notamment par la création d'un Centre national d'information sur la surdité, associant, entre autres, le CTNERHI, le CNEFEI et l'INJS (2), et d'un site Internet. Celui-ci sera relayé par des centres régionaux. A cet effet, la direction de l'action sociale diffusera, d'ici à la fin de l'année, une circulaire visant à expérimenter dix centres en 2000 et dix autres l'année suivante. Par ailleurs, l'accès aux commissions techniques d'orientation et de reclassement professionnel devrait être facilité par un recours accru aux interprètes
développer les moyens de compensation de la surdité, par une réforme du remboursement des appareillages auditifs (notamment la gratuité totale des prothèses pour les personnes sourdes-aveugles) ou encore par le lancement, dès 2000, d'un programme d'étude et de recherche sur la langue des signes
promouvoir l'éducation des enfants sourds, en particulier par un meilleur soutien aux parents, dans le cadre, par exemple, du congé parental d'éducation. Les centres d'action médico-sociale précoce seront incités à accroître leurs compétences en matière de surdité
améliorer l'accès aux soins et le droit à la sécurité, par le développement des consultations hospitalières spécialisées et la création d'un centre relais fonctionnant 24 heures sur 24.
(1) Voir ASH n° 2109 du 5-03-99.
(2) Centre technique national d'études et de recherche sur les handicaps et inadaptations (CTNERHI) Centre national d'études et de formation pour l'enfance inadaptée (CNEFEI) Institut national des jeunes sourds (INJS).