Le Premier ministre a confirmé, dans une interview accordée à l'hebdomadaire Elle paru le 8 novembre, sa volonté d'engager une remise à plat des prestations familiales en faveur de la petite enfance (1). Des décisions seront annoncées au printemps 2000, lors de la conférence sur la famille, a-t-il assuré. Sur les modes de garde, Lionel Jospin a précisé que « son souci était d'assurer le libre choix » entre les diverses formules. Le gouvernement étudie, « par exemple, la possibilité de développer les chèques-services », a-t-il ajouté. Interrogé sur les effets pervers de l'allocation parentale d'éducation (2), qui a conduit de nombreuses femmes peu qualifiées à ne pas reprendre une activité professionnelle après trois ans d'interruption, il estime qu'il faudrait prévoir « une modulation de [cette allocation] en fonction de l'âge des enfants ou des revenus de la mère ».
(1) Voir ASH n° 2127 du 9-07-99.
(2) Voir ce numéro.