La direction générale de la santé (DGS) recense les projets susceptibles d'être financés, l'an prochain, dans le cadre de la lutte contre l'alcoolisme et le tabagisme.
La circulaire rappelle, en premier lieu, qu'en application de la loi de lutte contre les exclusions, le financement des centres de cure ambulatoire en alcoologie est, depuis le 1er janvier dernier, assuré par les caisses d'assurance maladie, sous forme de dotations globales (1).
Dans le cadre de la politique gouvernementale de lutte contre les drogues, un programme pluriannuel de renforcement de ce dispositif spécialisé, sur trois à cinq ans, a été décidé. Les crédits des mesures nouvelles sollicitées sur l'enveloppe médico-sociale sont, notamment, destinés à permettre la « création de centres dans des départements qui en sont actuellement dépourvus », explique la DGS.
De manière générale, insiste l'administration, « les actions de prise en charge médico-sociale liées à l'usage nocif d'alcool doivent, d'une part, reposer sur un travail en réseau, ou du moins sur un travail en partenariat effectif, et prendre en compte, d'autre part, l'ensemble des pratiques addictives des consultants ». Il ne s'agit donc pas, poursuit-elle, de confier aux centres de cure le soin de gérer seuls les problématiques d'alcoolo-dépendance et d'alcoolisation excessive, mais « de leur permettre de devenir le pivot d'une dynamique de travail collectif ». En particulier, est-il précisé, les opérations menées en faveur des détenus devront y être intégrées.
Enfin, concernant les structures de prévention qui restent financées sur les crédits déconcentrés d'Etat, 5 millions seront consacrés à la prévention et au travail en réseau, est-il indiqué.
(1) Voir ASH n° 2100 du 1-01-99.