Alors que la convention Unedic, qui détermine les conditions d'indemnisation des chômeurs, doit faire l'objet d'une renégociation entre partenaires sociaux dans les prochaines semaines, des représentants régio- naux d'Agir ensemble contre le chômage (AC!) (1) se sont rassemblés, le 8 novembre, à proximité du siège de l'Unedic, à Paris, n'ayant pas été autorisés à s'installer devant. L'association demande que les chômeurs et précaires soient présents « dans toutes les instances décisionnelles pour assurer la transparence du fonctionnement de l'Unedic ». Elle rappelle que 42 % seulement des chômeurs sont indemnisés. « La totalité des fonds récoltés par l'organisme doivent servir à améliorer l'indemnisation des chômeurs », insiste-t-elle. Et l'association de dénoncer le passage « d'un sys- tème d'indemnisation , financé par les prélèvements sociaux, à un système assistanciel (AAH, tutelle) financé par l'Etat ». Si, en s'adressant à l'Unedic sur ce point, AC! interpelle directement les organisations patronales et salariales, elle souhaite aussi que les travailleurs sociaux prennent position et refusent de cautionner cette évolution. Les chômeurs et précaires défendent l'idée d'un revenu « au moins égal au SMIC pour tous » et réclament donc une revalorisation des allocations chômage et des minima sociaux. AC! appelle, avec la CGT-Chômeurs, à une journée nationale d'action, le 16 novembre.
(1) AC! : 42, rue d'Avron - 75012 Paris - Tél. 01 43 73 36 57.