Le montant des prestations versées par l'ensemble des régimes de protection sociale s'est élevé à 2 496 milliards de francs en 1998, soit 29,2 % du produit intérieur brut, selon une étude de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (1).
Près de 95 % concernent des prestations reçues par les ménages (+ 2,9 % par rapport à 1997). Au total, plus des trois quarts d'entre elles sont attribuées au titre de la vieillesse (43,4 % ) et de la santé ( 33,4 % ). La croissance des dépenses provient principalement de ces deux risques. Viennent ensuite les versements effectués pour la famille et la maternité, soit un dixième des prestations. Ces dépenses progressent moins vite que l'ensemble, pour partie en raison de la mise sous condition de ressources des allocations familiales. Celles relatives à l'emploi, à la pauvreté et à l'exclusion (RMI essentiellement) constituent aussi un dixième du total. Enfin, celles liées au logement représentent un peu plus de 3 % du total.
Côté financement, la part des cotisations se réduit, au profit du financement public, relève l'étude. En effet, compte tenu de la montée en charge constante de la contribution sociale généralisée depuis le début des années 90, les cotisations ne représentent plus que 66,3 % des recettes. Parallèlement 15,8 %proviennent des impôts et des taxes affectées et 14,8 % des contributions publiques.
Par ailleurs, l'étude effectue quelques comparaisons avec des pays de l'Union européenne.
(1) « Les comptes de la protection sociale en 1998 » - Etudes et résultats n° 96 - DREES, ministère de l'Emploi et de la Solidarité.