Ségolène Royal, ministre déléguée à l'enseignement scolaire, a annoncé, le 25 octobre, lors d'un colloque sur l'aide aux victimes de violences en milieu scolaire, « l'extension à tout le territoire » de la convention signée, en mars dernier, avec l'Institut national d'aide aux victimes et de médiation (1). Cette convention organise la prise en charge des victimes de violences, qu'il s'agisse d'élèves ou de personnels de l'Education nationale. Elle donnera lieu à une évaluation en avril prochain, a promis la ministre.
Après avoir énuméré les dispositions déjà prises par son ministère, Ségolène Royal a également déclaré vouloir développer « des groupes de paroles à l'école primaire pour permettre aux enfants d'exprimer leurs difficultés, afin de prévenir l'agressivité de façon plus précoce ». Les victimes ont le droit de « ne pas cohabiter avec leurs agresseurs », a-t-elle encore affirmé. C'est pourquoi, « la prise en compte de leur souffrance doit conduire les établissements scolaires à écarter systématiquement les agresseurs sans pénaliser les victimes ».
(1) Voir ASH n° 2110 du 12-03-99.