A l'occasion du lancement de « la semaine des parents à l'école », Ségolène Royal a dévoilé, le 15 octobre, son nouveau plan visant à renforcer le partenariat entre l'école et les parents.
Afin de lutter contre les inégalités, l'accent est mis, notamment, sur le développement de l'accompagnement scolaire. Celui-ci peut s'exercer au collège (dans le cadre des heures de soutien et du tutorat) ou à l'extérieur de l'établissement. Il est alors assuré par des organismes de soutien, dont les centres pour la formation, l'information et la scolarisation des enfants de migrants. Sur ce point, la ministre déléguée à l'enseignement scolaire a annoncé la signature prochaine d'une convention avec le comité national de l'accompagnement scolaire, qui portera, en particulier, sur la formation des accompagnateurs scolaires.
S'agissant de l'aide aux élèves en grande difficulté, Ségolène Royal a insisté sur la formation des enseignants au phénomène de la grande pauvreté. Il s'agit, a-t-elle expliqué, de leur permettre de « mieux prendre en compte la réalité de leurs élèves ». De plus, dans le cadre d'un partenariat entre le ministère de l'Education nationale et des associations de quartier, des actions de lutte contre l'illettrisme des parents seront privilégiées.
Par ailleurs, un groupe de travail va être constitué afin d'examiner les difficultés de mise en œuvre du principe de gratuité à l'école. Enfin, reprenant l'une des propositions du rapport de Françoise Dekeuwer-Defossez Rénover le droit de la famille (1), la ministre a donné instruction aux établissements scolaires d'adresser systématiquement aux deux parents, lorsque ceux-ci sont séparés ou divorcés, les résultats scolaires de leurs enfants.
(1) Voir ASH n° 2133 du 17-09-99.