Après les caisses de sécurité sociale (1), l'AGIRC et l'ARRCO s'opposent à toute contribution de leur part au financement de la réduction du temps de travail, « décidée unilatéralement par le gouvernement » dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2000 (2) et de celui relatif à la réduction du temps de travail (3). « Tout prélèvement sur les ressources ne peut que contribuer à compromettre le niveau des pensions servies, présentes et futures », affirment les deux organismes, dans un communiqué commun du 7 octobre.
Elles demandent donc le retrait de ces dispositions qui mettent en cause « les fondements mêmes des régimes de retraite paritaires par répartition ».
(1) Voir ASH n° 2135 du 1-10-99.
(2) Voir ASH n° 2136 du 8-10-99, et ce numéro.
(3) Voir ASH n° 2129 du 20-08-99.