A la suite de la présentation, le 6 octobre, en conseil des ministres, du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2000 (1), l'Union nationale des associations familiales (UNAF) (2) a rappelé ses « exigences ». Tout en appréciant « très positivement » l'augmentation, après des années de « diminution constante », des ressources de la branche famille au rythme - au minimum - de la croissance du produit intérieur brut, elle souligne que « cette décision n'aura de sens que si ces ressources sont directement investies dans la politique familiale ». Ce qui l'amène à souhaiter, une nouvelle fois, que les dépenses relatives à la gestion de l'allocation aux adultes handicapés et du revenu minimum d'insertion ne soient plus prises en charge par la branche, mais par l'Etat. L'UNAF réitère également sa demande de l'allongement de la durée de versement des prestations logement et du complément familial jusqu'à ce que les enfants atteignent l'âge de 22 ans. En outre, elle juge « insuffisante » l'augmentation de 0,5 % de la base mensuelle de calcul des allocations familiales prévue pour 2000, estimant que les familles doivent pouvoir « bénéficier des fruits de la croissance » .
En ce qui concerne la branche maladie, l'UNAF rappelle « son hostilité à la contribution des organismes de protection sociale » à la réforme des cotisations patronales, liée aux 35 heures. Une position que partage la Fédération des mutuelles de France (FMF) (3), qui « comprend » que les partenaires sociaux « refusent que les fonds de la sécurité sociale soient utilisés à d'autres fins que l'amélioration de celle-ci ». La FMF réaffirme, enfin, sa conviction qu'il est « possible et nécessaire, notamment pour la réussite de la couverture maladie universelle », d' améliorer, dès l'exercice 2000, les niveaux de remboursement en matière optique et dentaire et de supprimer le forfait hospitalier (4).
(1) Voir ce numéro.
(2) UNAF : 28, place Saint-Georges - 75009 Paris - Tél. 01 49 95 36 00.
(3) FMF : 3/5, rue de Vincennes - 93108 Montreuil cedex - Tél. 01 49 88 52 52.
(4) Voir ASH n° 2134 du 24-09-99.