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La préparation et le suivi des volets éducation des contrats de ville

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Une circulaire signée par Claude Allègre, ministre de l'Education nationale, Ségolène Royal, ministre déléguée à l'enseignement scolaire, et Claude Bartolone, ministre délégué à la ville, présente les modalités de préparation et de suivi des volets éducation des nouveaux contrats de ville.

La nouvelle génération de ces contrats, pour la période 2000-2006, est « l'occasion privilégiée de consolider les partenariats  » et la préparation de leurs volets éducation doit permettre « de fédérer, dans le respect des compétences de chacun, tous les acteurs de l'éducation autour de projets élaborés en commun », est-il indiqué. A cet effet, les recteurs et inspecteurs d'académie désigneront un correspondant par contrat de ville, qui assurera le relais avec la préfecture et les services déconcentrés. Il pourra s'agir d'un responsable ou coordonnateur du réseau d'éducation prioritaire. De même, les centres de ressources de l'éducation prioritaire devront prendre en compte la politique de la ville. Des formations visant à une meilleure connaissance de la politique de la ville et des territoires urbains devront également être développées pour l'ensemble des acteurs concernés.

Ce partenariat devra s'attacher, en premier lieu, à préserver ou rétablir la mixité sociale, avec une analyse des facteurs conduisant à la ségrégation sociale, entre des établissements scolaires ou en leur sein. Cette analyse pourra conduire à la révision de l'implantation de certains d'entre eux.

Deuxième champ d'intervention : les conditions de l'apprentissage des enfants et des jeunes. Les actions de prévention de la violence à l'école, à sa proximité ou, plus largement, dans le quartier et la ville, feront l'objet d'une « approche concertée et cohérente des services de l'Etat, des élus et des institutions locales, ainsi que des familles, de tous les adultes et de l'ensemble du tissu associatif », explique la circulaire. En matière de santé, la continuité du suivi, de la petite enfance à l'adolescence, devra être assurée.

En outre, les dispositifs d'aide aux jeunes les plus en difficulté sont à développer. Par exemple, selon la circulaire : les classes-relais  des modules de lutte contre l'illettrisme ou d'apprentissage du français langue étrangère, notamment pour des jeunes de plus de 16 ans non francophones  ou encore, avec l'appui du réseau des missions locales et des permanences d'accueil, des projets s'inscrivant dans le cadre du programme « nouvelles chances ».

Enfin, les liens de l'école avec les parents doivent être resserrés. La circulaire recommande, entre autres, la présence de médiateurs socio-culturels. Et juge « nécessaire d'inciter les parents à la scolarisation précoce de leurs enfants, particulièrement bénéfique pour les milieux les moins favorisés ».

(Circulaire du 29 septembre 1999, à paraître au B.O.E.N.)

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