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Mobilisation associative avant le débat budgétaire et la nouvelle convention Unedic

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A la veille de la présentation au conseil des ministres du projet de loi de finances pour l'an 2000 (1), la Fédération nationale des associations d'accueil et de réadaptation sociale (FNARS)   (2) a adressé à Lionel Jospin une lettre lui demandant d'orienter une partie des rentrées fiscales excédentaires vers l'augmentation des minima sociaux et leur extension aux moins de 25 ans. « Les personnes en danger ou en situation d'exclusion n'ont guère pu apprécier concrètement les retombées de la loi du 29 juillet 1998. Le moment est venu d'y consacrer une fraction des moyens budgétaires de l'Etat », estime, en outre, la fédération. Elle souhaite que 500 millions de francs soient affectés, dès 2000, au budget des affaires sociales pour répondre aux besoins des publics en difficulté, en matière d'aide d'urgence, d'hébergement et de mise au travail. Si le rythme d'attribution des crédits au secteur se calque sur 1999, poursuit-elle, « il faudra attendre 30 ans pour que les articles de la loi contre les exclusions concernant l'urgence et l'insertion puissent être réellement mis en œuvre ».

Autre rendez-vous important, la renégociation de la convention Unedic, qui fixe les principes d'indemnisation du chômage, l'actuelle arrivant à échéance le 31 décembre. La FNARS a également écrit aux partenaires sociaux pour leur demander que « les règles d'indemnisation futures permettent d'améliorer la situation des jeunes ». Deux sur trois, en effet, ne touchent aucune allocation, faute de pouvoir justifier de la durée nécessaire de cotisation. La fédération suggère que les périodes de formation et de stage soient prises en compte. L'Unedic pourrait en outre, selon elle, abonder le programme TRACE pour donner à tout jeune qui s'y engage une garantie de ressources stables et suffisantes sur les 18 mois du parcours. TRACE qui devrait devenir « un droit pour tout jeune sans ressources et sans formation », alors que seulement 40 000 mesures sont prévues. Enfin, la FNARS souhaite que les programmes d'aide à la création d'emploi mis en œuvre ces dernières années par l'Unedic soient amplifiés et ciblés sur les chômeurs de longue durée.

Le renouvellement de la convention Unedic figure également parmi les préoccupations de la rentrée des organisations de chômeurs (3), AC !, APEIS, MNCP et CGT-chômeurs. Elles estiment indispensable une «  remise à plat du système d'indemnisation  », qui laisse de côté actuellement 60 % des demandeurs d'emploi. Un revenu « décent » pour tous, y compris pour les jeunes, constitue le cœur de leurs revendications, ce qui suppose la suppression de la dégressivité des allocations. Une journée de mobilisation sur ce thème, devant les Assedic, les chambres patronales, les préfectures, est prévue le 7 octobre.

Notes

(1)  Voir ce numéro.

(2)  FNARS : 76, rue du Faubourg-Saint-Denis - 75010 Paris - Tél. 01 48 01 82 00.

(3)  Contact : AC! : 42, rue d'Avron - 75020 Paris - Tél. 01 43 73 36 57.

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