Présentant la circulaire du 17 juin dernier sur les réponses judiciaires apportées aux toxicomanes (1), la direction générale de la santé (DGS) rappelle le dispositif sanitaire et social mis en place pour l'accompagnement de ces mesures.
Elle insiste, en particulier, sur les injonctions thérapeutiques, qui doivent s'adresser « en priorité et principalement » aux usagers dépendants, ainsi que sur l'organisation, par les directions départementales des affaires sanitaires et sociales, du dispositif d'orientation vers une prise en charge médicale ou sociale appropriée.
La généralisation, en 2000, des conventions départementales d'objectifs est également soulignée. Ces contrats permettent de développer la prise en charge sanitaire et sociale des toxicomanes relevant de la justice par la mise en place d'actions concertées, correspondant à des besoins locaux non satisfaits. Ils comporteront des « nouveaux axes de travail essentiels », signale la DGS : la diversification des alternatives aux poursuites, les interventions en détention, les réponses spécifiques pour l'accompagnement des jeunes et, enfin, le développement de permanences toxicomanie dans les tribunaux.
(1) Voir ASH n° 2125 du 25-06-99.