Depuis plusieurs années, trois principaux dispositifs d'accompagnement scolaire ont vocation à assurer l'égalité des chances des élèves. Il s'agit des animations éducatives périscolaires, financées par le Fonds d'action sociale pour les travailleurs immigrés et leurs familles (FAS) des réseaux solidarité école, financés par la direction de l'action sociale (DAS) et celle des populations et des migrations (DPM) ainsi que par le FAS et, enfin, des contrats locaux d'accompagnement scolaire, mis en place par la caisse nationale des allocations familiales et le FAS. Dans un souci de cohérence et d'harmonisation, un pilotage départemental unique de ces programmes a été institué l'année dernière (1). Depuis lors, la campagne d'appel à projet est lancée conjointement. Ce dispositif est maintenu cette année et renforcé là où existe un contrat éducatif local (2).
Dans ce cadre, les crédits destinés à l'opération réseaux solidarité école s'élèvent, pour l'année scolaire 1999-2000, à 9,22 millions de francs, indique une circulaire commune à la DAS et à la DPM. Les projets sont sélectionnés par les commissions départementales, pilotées par les directions départementales des affaires sanitaires et sociales. Le montant des aides accordées doit s'établir dans une « fourchette se situant entre 1 000 F et 1 500 F par élève pour une action concernant 15 élèves », précise l'administration. Elle invite également ces instances à veiller « quel que soit le nombre d`élèves, à ne pas dépasser 30 000 F par action ».
(1) Voir ASH n° 2078 du 3-07-98.
(2) Voir ASH n° 2112 du 26-03-99.