Réactions mitigées des associations à la suite de la parution de la circulaire de la direction de l'action sociale précisant les modalités d'évaluation du handicap en cas d'évolution des maladies chroniques, en particulier du sida et de l'hépatite C (1). Ainsi, la fédération nationale Aides (2), tout en accueillant « avec satisfaction » certaines précisions apportées par le texte, comme la nécessité de prendre en compte « les conséquences de la maladie et des traitements (notamment des effets indésirables) dans la vie quotidienne des personnes atteintes », constate « des manques importants ». Elle regrette entre autres que le taux d'invalidité de 80 % ne soit pas systématiquement reconnu aux personnes malades ne tolérant pas les traitements. Ou encore que les droits ouverts à l'allocation aux adultes handicapés (AAH) ne soient pas maintenus, après l'entrée en emploi, stage ou formation, pendant une période « de consolidation », qui permettrait une réversibilité immédiate en cas de détérioration de l'état de santé.
De son côté, le Centre gai et lesbien (3) s'inquiète de certaines dispositions de la circulaire « tendant à encourager un retour à la vie active prématuré de malades du sida sous trithérapies », ainsi qu'un retrait « prématuré et sans filet » de l'AAH au moindre signe d'amélioration de la santé.
(1) Voir ASH n° 2129 du 20-08-99.
(2) Fédération Aides : 23, rue de Château-Landon - 75010 Paris - Tél. 01 53 26 26 26.
(3) Centre gai et lesbien : 3, rue Keller - 75011 Paris - Tél. 01 43 57 21 47.