Dans le cadre du programme gouvernemental de lutte contre les exclusions, le ministère de la Jeunesse et des Sports a obtenu 20 millions de francs pour faciliter l'accès des plus défavorisés au brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur (BAFA). La mise en place de cette aide fait l'objet d'une instruction.
Les directions régionales, destinataires des crédits, doivent passer une convention avec les organismes de formation qui accepteront de se soumettre à un cahier des charges, comportant des engagements sur la qualité de la formation dispensée, et de modérer leurs tarifs pour l'ensemble des publics.
Les directeurs départementaux réuniront les partenaires qui financent habituellement les formations BAFA (caisses d'allocations familiales, conseils généraux, collectivités locales, comités d'entreprise...), ainsi que les structures chargées de l'insertion (ANPE, Assedic, directions départementales des affaires sanitaires et sociales...), afin de les informer du nouveau dispositif et arrêter les critères d'attribution des aides. Ceux-ci tiendront compte, en particulier, du quotient familial et, pour les candidats qui ne sont plus rattachés au foyer fiscal de leurs parents, de leurs revenus déclarés.
L'aide, précise l'instruction, est en principe de 2 000 F par jeune, sauf lorsque le cumul de plusieurs aides conduit à dépasser le montant du prix de la formation.