« Nous avons là un certain nombre de jalons qui permettent d'envisager avec une certaine confiance l'avenir », indiquait avec philosophie, Hubert Brin, président de l'UNAF (1), en réaction aux orientations annoncées lors de la conférence de la famille (2). Il juge encourageants les chantiers ouverts par le Premier ministre, même s'il n'y a pas de grandes réformes immédiates. Première satisfaction : l'engagement du gouvernement de respecter la progression des recettes de la branche famille en fonction de l'évolution des richesses nationales. L'organisation se réjouit également de la pérennisation de l'allocation de rentrée scolaire et de la prise en compte du fait familial dans le cadre de la deuxième loi sur les 35 heures.
Par ailleurs, rejoignant la Fondation Abbé-Pierre pour le logement des défavorisés (3), l'UNAF se félicite de la prolongation de la durée du versement du complément familial et des aides au logement. Ce qui, toutefois, selon Familles rurales (4), déçue dans l'ensemble par la conférence, « n'apporte pas de solution globale à long terme » à l'autonomie des jeunes. Amertume également du côté de la FNARS (5) qui estime que les jeunes en situation de précarité sont laissés pour compte. Elle déplore notamment que rien n'ait été proposé pour leur garantir un minimum de ressources. C'est bien d'ailleurs en direction des jeunes que l'UNAF souhaite des mesures « plus ambitieuses », comme la prise en compte par l'Unedic des dispositifs de formation ou de stage, afin d'éviter les ruptures de droit.
(1) UNAF : 28, place Saint-Georges - 75009 Paris - Tél. 01 49 95 36 00.
(2) Voir ASH n° 2127 du 9-07-99 et ce numéro.
(3) Fondation Abbé-Pierre : 53, bd Vincent-Auriol - 75013 Paris - Tél. 01 53 82 80 30.
(4) Familles rurales : 7, cité d'Antin - 75009 Paris - Tél. 01 44 91 88 88.
(5) FNARS : 76, rue du Faubourg-Saint-Denis - 75010 Paris - Tél. 01 48 01 82 00.