L'utilisation des crédits de la formation professionnelle et les aides à l'emploi sont deux des thèmes étudiés par la mission d'évaluation et de contrôle de l'emploi des crédits budgétaires. A l'issue de ses travaux, cette nouvelle instance, mise en place en début d'année, au sein de la Commission des finances de l'Assemblée nationale, a rendu public son bilan, le 7 juillet.
Sur la formation professionnelle, tout d'abord, le rapporteur spécial, Jacques Barrot, souligne la nécessité de gérer plus efficacement l'AFPA et de mieux centrer son action. Le renforcement de sa coopération, au niveau local, avec l'ANPE et le développement de l'accueil et de l'orientation des personnes en difficulté sont également préconisés (1). Parmi les autres recommandations, figurent la modernisation de la gestion de la formation professionnelle par les partenaires sociaux et l'accroissement de la qualité des formations dispensées.
Il faut mettre un terme au financement public de préretraites sans embauches compensatrices, affirme, de son côté, Gérard Bapt, rapporteur spécial sur les aides à l'emploi. Ce dernier prône également, entre autres, une réduction de moitié de la durée de l'exonération de cotisations sociales patronales pour l'embauche d'un premier salarié, ainsi que la systématisation et l'approfondissement de l'évaluation des dispositifs d'aide à l'emploi.
(1) Notons que, sur ces deux points, le contrat de progrès conclu entre l'AFPA et l'Etat devrait répondre aux préoccupations du rapporteur voir ASH n° 2104 du 29-01-99.