Le régime de retraite complémentaire des cadres AGIRC a enregistré, en 1998, un « déficit de 857 millions de francs après 1,6 milliard en 1997 » (1), indique l'institution, dans un communiqué (2).
Selon elle, l'amélioration de la situation est liée à « une conjoncture économique plus favorable et à la poursuite des accords de 1996 ».
Les cotisations ont augmenté de 5,6 %, en raison des effets positifs de la reprise économique sur l'emploi et les salaires, notamment les salaires des cadres, qui ont progressé de 1,8 %. De plus, le taux de cotisation a été relevé de 14 à 15 % en 1998. Le volume des pensions versées par le régime à ses allocataires a, pour sa part, « modérément » progressé de 3,9 %. En 1999, l'AGIRC espère un retour à l'équilibre, « si, comme le prévoient les experts, les cotisations et les allocations connaissent des hausses du même ordre qu'en 1998 ».
Cependant, son président, Marc Vilbenoît, a souligné que ces résultats de 1998 « ne résolvent pas pour autant la situation du régime sur le long terme ».
(1) Voir ASH n° 2078 du 03-07-98.
(2) L'AGIRC compte 3 millions de cotisants et 1,7 million de retraités. Ses ressources s'élèvent à 68,5 milliards de francs, les allocations versées à 83,6 milliards et les charges du régime à 73,3 milliards.