Afin de renforcer l'accès à une « offre de soins de qualité et de proximité » pour les personnes atteintes d'hépatite C, la direction générale de la santé et la direction des hôpitaux précisent, aux agences régionales de l'hospitalisation et aux services déconcentrés, les orientations du plan national de lutte contre cette pathologie (1). La circulaire met l'accent sur la nécessité d'organiser l'offre de soins en réseau.
Les réseaux hépatite C ont pour objet, souligne l'administration, « de déconcentrer les soins au plus près des malades en s'appuyant sur l'ensemble des structures hospitalières et des professionnels libéraux ». Ils sont constitués sur la base du volontariat.
Leurs missions : diffuser les protocoles de prise en charge diagnostique et thérapeutique auprès de l'ensemble des acteurs concernés coordonner la formation continue des professionnels participer aux campagnes d'information mettre en œuvre les stratégies de dépistage de prévention et de soins et permettre un accompagnement global de la personne, y compris dans sa dimension sociale.
La circulaire souligne, notamment, le rôle des réseaux de soins de proximité, des équipes médicales des consultations et centres de dépistage anonyme et gratuit et des structures et services prenant en charge les toxicomanes. Les tests de dépistage de l'hépatite C et du VIH seront systématiquement proposés aux publics particulièrement exposés au risque de transmission de ces virus. En outre, les organismes prenant en charge les personnes alcooliques doivent être « étroitement associés aux activités des réseaux hépatite C », est-il précisé.
Enfin, insiste l'administration, la prévention et la réduction des risques doivent être impérativement développées en milieu pénitentiaire, tant par des conseils individuels que par des actions collectives d'éducation à la santé, ainsi que par la mise à disposition d'outils appropriés.
(1) Voir ASH n° 2104 du 29-01-99.