A l'approche de la conférence de la famille, qui se tiendra le 7 juillet, l'Union nationale des associations familiales (UNAF) (1) a profité de son assemblée générale, les 19 et 20 juin à Vichy, pour préciser ses revendications. Outre la garantie des ressources de la branche famille, des mesures ciblées sur les jeunes adultes et la pérennisation de la hausse de l'allocation de rentrée scolaire (2), l'UNAF préconise une réforme de la fiscalité des familles. L'association plaide pour que l'impôt sur le revenu, impôt « juste », car progressif et modulé selon la composition familiale, redevienne prépondérant dans le système fiscal, avec une assiette élargie. D'une manière générale, les composantes de l'UNAF sont d'accord sur un principe essentiel : la faculté contributive des familles doit tenir compte du nombre des personnes à charge et pas seulement des ressources. D'où leur demande de « revoir d'urgence », en ce sens, le calcul des impôts locaux, d'alléger les impôts indirects (TVA et taxe sur les produits pétroliers) et de ne pas accroître l'importance de la contribution sociale généralisée, qui touche, sans modulation, tous les revenus, à l'exception des minima sociaux et de l'épargne défiscalisée. Enfin, à l'occasion de cette assemblée générale, l'UNAF n'a pas manqué de réaffirmer son opposition à l'imposition des allocations familiales.
(1) UNAF : 28, place Saint-Georges - 75009 Paris - Tél. 01 49 95 36 00.
(2) Voir ASH n° 2122 du 4-06-99.