Recevoir la newsletter

Titulaires et employeurs jugent le dispositif emplois-jeunes

Article réservé aux abonnés

La grande majorité des jeunes recrutés et de leurs employeurs (Education nationale, police, collectivités territoriales, établissements publics et associations) juge positivement le programme « nouveaux services-emplois jeunes », constate une étude de la DARES (1). Premier indice de cette satisfaction, du côté des publics concernés : leur souhait, largement répandu, de rester chez leur employeur à l'issue du contrat. Avec toutefois des nuances : ils sont 97 % dans ce cas dans la police, contre 75 % dans les associations. Leurs fonctions se révèlent, estiment-ils, à 90 %, utiles ou fortement utiles à la collectivité. Elles répondent à un besoin nouveau et, détail non négligeable, correspondent à celles pour lesquelles ils ont été recrutés.

Du côté des employeurs, on met en avant le peu de difficultés à faire accepter le projet par les services instructeurs. Moins d'un tiers des collectivités locales et seulement 20 % des associations ont dû revoir leur copie. Satisfaction aussi en ce qui concerne le recrutement des candidats : la grande majorité des employeurs considère que les jeunes embauchés ont bien le profil qu'ils recherchaient au départ et sont suffisamment qualifiés pour leurs tâches. Ce qui explique certainement qu'à la date du recueil des données de l'enquête (été 1998), les formations n'avaient que lentement démarré. Avec de notables variations selon les structures : dans 17 % des cas, une formation était en cours dans l'Education nationale, contre 42 %dans les associations.

Même si la question est souvent jugée « prématurée », la pérennisation de ces emplois constitue un objectif pour les employeurs. Les trois quarts des associations et 57 % des collectivités territoriales envisagent ainsi d'embaucher le jeune à la fin du contrat. Reste peut-être à affiner le contour de ces emplois. Ils requièrent, dans la plupart des cas, selon les employeurs, « sens du contact », autonomie et initiative. Toutefois, si les métiers à fort contenu relationnel correspondent parfois à des tâches exigeant une réelle maîtrise de savoir-faire et savoir-être, ils peuvent aussi, souligne l'auteur de l'étude, « sous couvert de polyvalence, introduire une multiplicité de tâches sans contenu professionnel clairement identifié ».

Notes

(1)  DARES, Premières synthèses n° 22-2 - juin 1999.

LE SOCIAL EN TEXTES

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur