Après dix mois de négociation, la CFDT Santé-sociaux et la CFTC Santé-sociaux ont annoncé, le 7 juin, qu'elles ne signeraient pas les accords de réduction du temps de travail dans la branche de l'aide à domicile et dans la convention collective 70, rejoignant ainsi la position de l'UFAS-CGT et de la FNAS-FO. Une décision peu surprenante au vu de l'insatisfaction exprimée par les syndicats, à l'issue des dernières réunions de négociation (1), qui porte principalement sur le niveau de la modération salariale. « Une occasion manquée », selon les fédérations employeurs de l'aide à domicile, qui estiment avoir « fait toutes les concessions [...] possibles ». Il est maintenant trop tard pour qu'un éventuel accord soit conclu dans les délais fixés par la loi pour bénéficier des aides maximales de l'Etat. Si elles reprennent, les discussions se dérouleront donc sur de nouvelles bases : celles de la seconde loi sur les 35 heures, dont Martine Aubry devrait présenter les grandes lignes début juillet.
(1) Voir ASH n° 2122 du 4-06-99.