Parmi les exigences qu'elle entend faire valoir lors de la conférence annuelle de la famille, l'Union nationale des associations familiales (UNAF) (1) a fixé deux priorités. En premier lieu, la garantie des ressources de la branche famille, avec « une vigilance particulière sur les exonérations de cotisations », a précisé Hubert Brin, son président. Côté dépenses, l'UNAF souhaite que la majoration de l'allocation de rentrée scolaire soit pérennisée, mesure qui pourrait notamment être compensée par sa modulation en fonction de l'âge de l'enfant (2).
Autre axe prioritaire, des mesures ciblées sur les 20-25 ans, « parents pauvres des politiques familiales ». L'UNAF propose ainsi « l'application pure et dure de la loi sur la famille de 1994 » qui prévoyait l'extension de 20 à 22 ans de l'ensemble des prestations familiales. Elle demande parallèlement une réforme du mode d'évolution des prestations familiales, substituant à l'indexation actuelle sur les prix un « indice composite » intégrant salaires, prix et croissance. Pour les jeunes de 22 à 25 ans, l'UNAF réclame la création de prêts sans intérêt et celle d'une « allocation jeune adulte », ainsi qu'une ouverture plus large des droits à l'assurance chômage, notamment grâce à la prise en compte des stages de formation.
(1) UNAF : 28, place Saint-Georges - 75009 Paris - Tél. 01 49 95 36 00.
(2) Voir ce numéro.