La technique de l'implantation cochléaire s'adresse, dès le plus jeune âge (à partir de 2 ans), aux enfants atteints de surdité profonde, congénitale ou néonatale. Une circulaire de la direction de l'action sociale précise les modalités de collaboration entre les secteurs sanitaire et médico-social.
La qualité des résultats de l'intervention dépend, insiste l'administration, « essentiellement de la mise en œuvre du projet de rééducation élaboré pour l'enfant [...] par l'équipe médico-sociale exerçant notamment dans un établissement relevant de l'annexe XXIV quater (1) en étroite collaboration avec l'équipe hospitalière chargée de l'intervention et des réglages de la prothèse ». La prise en charge d'un enfant sourd porteur d'une prothèse implantée s'inscrit, est-il précisé, dans le projet individuel établi pour l'enfant, mais aussi dans le projet global d'établissement.
En outre, souligne la circulaire, l'implantation, lorsqu'elle a réussi, ne doit pas être « automatiquement synonyme d'intégration scolaire car celle-ci doit prendre en compte tous les paramètres qui constituent les potentialités de l'enfant, tous les critères qui fondent le projet individuel ».
(1) Celle-ci concerne les établissements et services prenant en charge des enfants atteints de déficience auditive grave.